La première façon d’exister est
dans le regard des autres et dans la pensée, le mental.
« Je pense donc je suis » ? Mais je suis qui ? Je suis quoi ? Ma pensée se projette dans le futur, elle imagine ce que les autres peuvent penser de moi. J’essaie d’être « intéressant ». Et je m’éloigne de qui je suis vraiment. Pour exister dans le regard des autres, je dois être important, être riche, avoir du pouvoir, être le premier, … et cette façon d’exister génère des peurs, des angoisses, de la compétition permanente et des conflits.
dans le regard des autres et dans la pensée, le mental.
« Je pense donc je suis » ? Mais je suis qui ? Je suis quoi ? Ma pensée se projette dans le futur, elle imagine ce que les autres peuvent penser de moi. J’essaie d’être « intéressant ». Et je m’éloigne de qui je suis vraiment. Pour exister dans le regard des autres, je dois être important, être riche, avoir du pouvoir, être le premier, … et cette façon d’exister génère des peurs, des angoisses, de la compétition permanente et des conflits.
La seconde façon est un sentiment, une certitude intérieure :
« Je ne pense pas : Je suis ». Il ne s’agit pas là de penser, d’imaginer ou de
savoir, mais d’expérimenter ici et maintenant. Ce « sentiment
intérieur » est une expérience existentielle bouleversante qui redonne un
autre sens à la vie, à notre passage sur terre. Il balaie les peurs, les
angoisses et les conflits. Pour cela, il faut avoir, au moins momentanément,
avoir dépassé le besoin d’être important aux yeux des autres. Il s’agit
simplement de se présenter dans sa vérité, tel que l’on est vraiment, sans
tricher, sans se gonfler, ni se dégonfler, accepter d’être vraiment soi, sans
se cacher.
Ce « Je Suis » ouvre les portes de la vie et de l’amour
véritable.
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